La Grande Démission française : l’essor de l’auto-entreprenariat

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La Grande Démission, ce phénomène sociologique venu d’Outre-Atlantique, semble dorénavant toucher l’Hexagone. Aux États-Unis, ce sont près de 20 millions d’Américains qui ont quitté leur emploi depuis juillet 2020, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. En France, on dénombre près de 520 000 démissions par trimestre depuis fin 2021. Un phénomène qui soulève la volonté de renouveau et la quête de sens de milliers de travailleurs.

 

L’augmentation des reconversions professionnelles et l’essor des micro-entreprises

 

Peu répandue dans le passé, la reconversion professionnelle est aujourd’hui monnaie courante. Changer de métier est devenu une pratique d’autant plus fréquente depuis la crise de la COVID-19. La situation sanitaire a fait se rendre compte à de nombreuses personnes que leur profession ne leur convenait pas. Manque d’épanouissement professionnel et de sens, pas de perspectives d’évolution, voire environnement de travail toxique, nombreuses sont les raisons qui poussent les gens à faire ce choix. Et les femmes seraient encore plus nombreuses que les hommes à choisir cette voie. En effet, elles sont près de 60 % à rêver de se reconvertir. Outre une simple reconversion, beaucoup choisissent de se lancer à leur compte et de créer leur propre activité. Ainsi, la création de sociétés et de micro-entrepreneurs a connue un réel essor, et ce en particulier en 2021. L’année dernière, le nombre de créations d’entreprises en France a atteint un niveau record : 995 900 nouvelles créations, soit 17 % de plus qu’en 2020. Autre élément marquant et attestant de la démocratisation de la pratique, les créations d’entreprises sont supérieurs au niveau moyen enregistré entre 2010 et 2017 de près de 80 %. À noter que cette tendance est globale à la France, puisque les créations d’entreprises en général ont connu une augmentation d’au moins 9 % dans chaque région.

 

Comment lancer son affaire ?

 

Première étape indispensable : définir votre domaine d’activité. Il est également recommandé de réaliser une étude de marché au préalable afin de vous assurer que le domaine dans lequel vous souhaitez vous lancer offre suffisamment de débouchés. Cela vous permettra aussi de développer un business plan et de vous démarquer de vos concurrents. Seconde étape, choisir le statut juridique sous lequel vous souhaitez vous enregistrer :

  • Entreprise individuelle (EI) ;
  • Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
  • Société à responsabilité limitée (SARL) ;
  • Société anonyme (SA) ;
  • Société par actions simplifiées (SAS) ou société par actions simplifiées individuelles (SASU) ;
  • Société en nom collectif (SNC) ;
  • Société coopérative de production (SCOP) ;
  • Société en commandite par actions (SCA) ou société en commandite simple (SCS).

Quel que soit le statut que vous choisirez, il est obligatoire d’enregistrer votre société ou votre entreprise commerciale auprès du Registre du commerce et des sociétés (RCS). Le document KBIS, ou K pour les micro-entrepreneurs, sera alors créé. Vous pouvez notamment vous le procurer sur ce site spécialisé.

 

Le document KBIS, qu’est-ce que c’est ?

 

Le document KBIS permet d’officiellement justifier de l’existence juridique d’une société et de son enregistrement au Registre du commerce et des sociétés. C’est en quelque sorte la carte d’identité de votre entreprise. Ce document peut vous être demandé dans plusieurs situations telles que l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, en réponse à un appel d’offres public ou même lors d’un achat auprès d’un fournisseur professionnel. À noter, également, qu’il est le plus souvent nécessaire que l’extrait KBIS date de moins de trois mois.

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